Cap sur le futur de l’énergie renouvelable
Wind Fisher est un projet de conception et de fabrication d’éoliennes volantes, capables donc de convertir l’énergie du vent de basse altitude (100-500m) en énergie électrique, en utilisant un concept innovant : le cerf-volant a effet Magnus.
Le projet Wind Fisher est issu d’une préoccupation et d’une rencontre : la préoccupation de la transition énergétique post-pétrole, et la rencontre entre Armand Tardella fondateur d’UP et de Garrett Smith, ingénieur aéronautique exerçant au sein d’Airbus.
En quête d’une solution durable aux problèmes de l’épuisement des énergies fossiles et de réchauffement climatique vers lesquelles notre planète se dirige inexorablement, Armand et Garrett se sont rencontrés en explorant, indépendamment l’un de l’autre, le domaine naissant des éoliennes volantes. Ensemble, ils ont étudié les différents concepts existant, analysé leur avantages et inconvénients, leur forces et faibles, pour in fine créer leur propre concept, capable selon leur analyse de surmonter les difficultés des autres concepts existant.
Le projet Wind Fisher est actuellement en phase de preuve du concept, préalable incontournable pour d’espérer intéresser des investisseurs, et ainsi recueillir les fonds pour industrialiser et commercialiser le système.
Cette phase est donc réalisée sur fonds propres, à la fois d’UP, et de la petite équipe de partenaires individuels réunis autour d’Armand et Garrett. UP réalise ainsi l’incubation du projet. Cette phase est quasiment une phase de recherche de base, car l’effet Magnus, bien que prometteur, est encore mal connu, spécialement dans les domaines de dimensions et d’énergie du vent qui sont ceux de son application pour la production d’une éolienne volante.
Dans cette phase de preuve du concept, la modélisation et la simulation du système est prise en charge par UP, et la fabrication d’un prototype démontrant la preuve du concept est prise en charge par la petite équipe de personnes autour de Garrett, qui travaillent « dans leur garage ».
En dehors d’autres partenariats et autres sources de financement qui pourraient éventuellement survenir, notre objectif est de fabriquer sous six mois un premier prototype
miniature (1,2 m d’envergure), pour mettre au point le procédé et résoudre les premiers problèmes, et de fabriquer le prototype capable de réaliser la preuve du concept (5m d’envergure) avant 18 mois.